Méthylprednisolone IV à doses élevées : atteintes hépatiques (suite)

 Des équipes françaises ont analysé les notifications d'atteintes hépatiques imputées à la méthylprednisolone par voie orale (Médrol°) ou intraveineuse (Solumédrol° ou autre), enregistrées jusqu'en 2016 dans la base de données française de pharmacovigilance. 97 observations ont été analysées, concernant des patients dont l'âge médian était de 46 ans. La méthylprednisolone était utilisée dans la moitié des cas dans des maladies auto-immunes, surtout la sclérose en plaques ; et principalement par voie intraveineuse (77 cas). Dans 17 cas, la méthylprednisolone par voie intraveineuse (IV) était le seul médicament suspect. L'atteinte hépatique est survenue après un délai médian de 9,5 jours après le début de l'exposition à la méthylprednisolone IV, et pour 23 patients, après la première exposition (1).

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