Immunostimulants inhibiteurs de point de contrôle immunitaire : syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson

 En 2021, une équipe chinoise a publié une synthèse méthodique avec méta-analyse qui a évalué le risque de syndromes de Lyell et de syndromes de Stevens-Johnson avec des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire, des immunostimulants utilisés dans de nombreux cancers. Cette synthèse a inclus 20 essais randomisés, publiés ou non, menés chez des patients atteints de divers types de cancers. Les médicaments étudiés ont été : des immunostimulants anti-PCD-1 dirigés contre le récepteur PCD-1 (programmed cell death-1) : nivolumab (Opdivo°), pembrolizumab (Keytruda°) et cémiplimab (Libtayo°) ; des immunostimulants anti-PCD-L1 dirigés contre le ligand du récepteur PCD-1 : atézolizumab (Tecentriq°), avélumab (Bavencio°) et durvalumab (Imfinzi°) ; et des immunostimulants dirigés contre l'antigène CTLA-4 : ipilimumab (Yervoy°) et trémélimumab (non commercialisé en France). La durée du suivi dans ces essais a varié de 9 mois à 5 ans (1,2).

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