Trimétazidine : syndromes parkinsoniens (suite) Fin 2020, une étude de cohorte réalisée à partir d'une base d'assurance maladie sud-coréenne a comparé 9 712 patients exposés à la trimétazidine (Vastarel° ou autre) et 29 116 témoins non exposés. Cas et témoins ont été appariés sur l'âge (en moyenne 52 ans à l'inclusion), le sexe, le lieu de résidence, et ont été suivis pendant 14 ans. Le risque d'apparition d'un syndrome parkinsonien a été plus grand dans le groupe trimétazidine : avec en moyenne annuelle pour 1 000 patients suivis, 9,3 apparitions de syndrome parkinsonien versus 6,7 dans le groupe témoins (risque relatif estimé (RR) de 1,38 ; intervalle de confiance à 95 % (IC95) : 1,26 à 1,51). Le risque a augmenté avec la dose cumulée de trimétazidine et le nombre de prescriptions concomitantes de médicaments exposant aussi à des syndromes parkinsoniens, notamment les neuroleptiques et certains inhibiteurs calciques (1).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous