Neuroleptiques : cancers du sein En 2021, une étude cas/témoins réalisée à partir de bases de données hospitalières et d'assurance maladie en Finlande a porté sur une cohorte de 30 785 femmes ayant reçu un diagnostic de schizophrénie entre 1972 et 2014. Parmi elles, 1 069 avaient eu un cancer du sein entre 2000 et 2017. En prenant en compte l'âge et le délai écoulé depuis le diagnostic de schizophrénie, ces 1 069 femmes ont été appariées et comparées à 5 339 femmes témoins, schizophrènes, sans cancer. Par rapport à ces témoins sans cancer, une plus grande proportion de femmes ayant un cancer du sein avaient été exposées à un neuroleptique pendant 5 ans ou plus, avec une exposition environ 75 % plus grande (risque relatif de 1,75 ; IC95 de 1,38 à 2,21) (1).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous