Choc anaphylactique avec le complément alimentaire Actirub°Fin 2022, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) française a rapporté l'observation détaillée d'un choc anaphylactique survenu chez une femme âgée de 49 ans, imputé à un complément alimentaire commercialisé sous le nom d'Actirub° (1). La patiente en a pris un comprimé en raison d'une rhinite. Immédiatement après, elle a ressenti de vives brûlures d'estomac, puis des démangeaisons aux mains, des sueurs, des bouffées de chaleur, puis une urticaire généralisée avec un œdème du visage et une déglutition difficile. À l'arrivée des secours, elle avait une hypotension artérielle majeure, avec une pression systolique de 60 mm Hg, et une température corporelle de 34,5 °C. L'histaminémie était élevée. La patiente a reçu de l'adrénaline par voie intramusculaire, un corticoïde et un antihistaminique H1, et les troubles ont régressé.La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous
Santé et sociétéCompléments alimentaires : peu évalués et contrôlés, trop facilement autorisés et parfois dangereux