Amiodarone : pneumopathies interstitiellesEn 2023, le Centre régional de pharmacovigilance d'Amiens a rapporté l'observation d'une patiente âgée de 80 ans qui a reçu de l'amiodarone (Cordarone° ou autre) par voie intraveineuse à forte dose pendant 4 jours du fait d'un épisode de fibrillation auriculaire, après une intervention pour un remplacement valvulaire mitral (1). Trois semaines plus tard, la patiente a eu une dyspnée avec hypoxie considérée comme un œdème aigu pulmonaire alors qu'un nouvel épisode de fibrillation auriculaire survenait. La patiente a reçu de nouveau de l'amiodarone à forte dose. La fibrillation auriculaire a régressé, mais les troubles pulmonaires ont persisté avec une toux sèche. La radiographie a montré une opacification pulmonaire interprétée comme une pneumopathie infectieuse et une antibiothérapie a été commencée. Les symptômes respiratoires se sont aggravés. Le scanner thoracique montrait des images pulmonaires dites en verre dépoli évocatrices de pneumopathie interstitielle. L'amiodarone a été arrêtée. La patiente est morte et l'examen post mortem a confirmé la fibrose pulmonaire (1).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous