Prégabaline et gabapentine : surdoses parfois mortelles

La prégabaline, un psychotrope voisin de la gabapentine, est autorisée dans les épilepsies partielles, les douleurs neuropathiques et le trouble anxieux généralisé (lire l'encadré "Prégabaline : à éviter dans l'épilepsie partielle, dans l'anxiété généralisée, comme dans les douleurs neurogènes") (1,2). Le Centre antipoison de Marseille a publié un bilan succinct de 84 appels reçus concernant la prégabaline, entre début 2020 et fin 2021 (3). Les deux principaux motifs d'appel ont été des intoxications dans le cadre de tentatives de suicide ou d'erreurs médicamenteuses (sans autre précision). Des symptômes ont été rapportés chez la moitié des patients, parfois graves, allant jusqu'au coma. Le niveau de gravité a été du même ordre en cas de tentative de suicide ou en cas d'erreur médicamenteuse.

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