À l'échéance des dispositions qui assurent à une firme l'exclusivité de la vente d'un médicament princeps, celui-ci devient souvent concurrencé par des copies sur le marché. En réaction, certaines firmes développent des stratégies anticopies. Il peut s'agir d'un dérivé présenté comme un progrès, tel l'escitalopram (Seroplex°), en fait seulement un énantiomère de l'antidépresseur citalopram (Seropram°). Ou d'une nouvelle formulation du princeps, comme avec Coversyl° (à base de périndopril, un inhibiteur de l'enzyme de conversion), dont l'expression du dosage a changé sur les étiquetages, le distinguant, à tort, des copies, alors que princeps et copies contiennent la même quantité de médicament
Accéder au sommaire du numéro :