Dans l'ostéoporose, quand les moyens autres que médicamenteux et l'apport de calcium et de vitamine D sont d'efficacité insuffisante, l'acide alendronique (Fosamax° ou autre), voire en alternative le raloxifène (Evista° ou autre) ou le téripatide (Forsteo° ou autre), ont une meilleure balance bénéfices-risques pour diminuer la fréquence des fractures cliniques, malgré leurs limites importantes. Dans la "perte osseuse", on ne connaît pas de médicament satisfaisant. Le romosozumab (Evenity°) est autorisé dans l'ostéoporose postménopausique sévère sur la base d'un essai chez plusieurs milliers de femmes montrant une réduction faible du risque de fracture clinique par rapport à l'acide alendronique. En contrepartie, il expose peut-être les femmes à un risque cardiovasculaire accru, avec un surcroît de mortalité chez celles âgées de plus de 75 ans.
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