L'embarras du choix

En 2023, en France, pour les patients asthmatiques, une quarantaine de spécialités pour inhalation buccale sont sur le marché avec un nom commercial de fantaisie. S'y ajoutent leurs copies dont le nom commercial comporte la dénomination commune internationale (DCI). Certaines de ces spécialités contiennent une seule substance (un corticoïde, un bêta-2 stimulant ou un atropinique). D'autres en contiennent deux, voire trois. Et au sein de chaque gamme, il y a souvent plusieurs dosages. En outre, les dosages mentionnés sur la boîte sont le plus souvent exprimés en "dose mesurée", c'est-à-dire celle expulsée du système doseur, avant l'embout buccal. Mais il peut s'agir aussi de la "dose délivrée", c'est-à-dire celle qui sort par l'embout buccal après dépôt d'une partie à l'intérieur de cet embout. Certaines présentations sont à agiter avant l'utilisation, d'autres pas. Pour une administration correcte, une coordination main-inspiration est parfois nécessaire, mais pas toujours. Et parfois, un même dispositif inhalateur est commun à diverses spécialités, par exemple le dispositif Breezhaler°, ce qui expose à des confusions entre ces spécialités.

Difficile de s'y retrouver ! Pour aider les professionnels de santé à garder le cap du service rendu au patient, Prescrire tient régulièrement à jour une "tableauscopie" des médicaments utilisés dans l'asthme (lire aussi "Médicaments de l'asthme pour inhalation buccale"). C'est-à-dire un panorama structuré par des repères concrets, pratiques et pertinents pour les patients. Cette tableauscopie, comme une dizaine d'autres, est facile d'accès dans l'Application Prescrire, dans un espace dédié.

Un outil utile à avoir sous la main à l'officine ou au cabinet médical pour aider à choisir le médicament le plus adapté à un patient en particulier.

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