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Nouveaux médicaments : mieux informer sur les incertitudes

Les nouveaux médicaments sont mis sur le marché avec plus ou moins d'incertitudes quant à leur efficacité et à leurs effets indésirables (1). Quelles incertitudes ? Le savoir est utile pour partager au mieux les décisions de traitement

Haltes soins addictions : un blocage politique en France, malgré deux expérimentations probantes

Début 2025, il existe en France deux haltes soins addictions, auparavant appelées "salles de consommation à moindre risque". Elles ont été ouvertes toutes les deux en 2016 : l'une à Paris et l'autre à Strasbourg (1à4)

Dangers de l'épilation esthétique par rayonnement de haute intensité : obligations de sécurité renforcées

Pour réaliser des actes d'épilation à visée esthétique, certains professionnels recourent à l'utilisation d'un appareil comportant un émetteur dirigeant un rayonnement de haute intensité au niveau du poil et du bulbe pileux pour les détruire par la chaleur, une technique qualifiée de photo-thermolyse. Il s'agit souvent d'un émetteur à lumière pulsée intense (intense pulsed light en anglais ou IPL). Les émetteurs à IPL comportent une ampoule qui émet des impulsions lumineuses à large spectre. C'est l'énergie créée par l'absorption des rayons visibles et infrarouges (IR) qui est recherchée. Les modèles pour professionnels sont perfectionnés (avec réglage du spectre d'émission notamment). D'autres épilateurs professionnels comportent un laser, le principe de photo-thermolyse étant identique (avec dans ce cas émission d'une seule longueur d'onde dans le domaine du visible) (1). Des modèles réduits d'épilateurs IPL sont librement accessibles au grand public, fonctionnant selon les mêmes principes. Ils émettent une lumière source d'énergie moindre que celle des émetteurs professionnels. Ils comportent des systèmes automatiques de détection de contact avec la peau et de la couleur de peau (1à3)

Fièvre Oropouche : hausse des cas en Amérique latine

Depuis 2023, dans le bassin du fleuve Amazone, on constate l'expansion d'une arbovirose, dénommée fièvre Oropouche (1). Le virus Oropouche porte le nom de la localité où il a été détecté pour la première fois en 1955, à Trinité-et-Tobago, dans les Caraïbes. Des cas humains sont signalés depuis les années 1980 (2). En juillet 2024, la Pan american health organization (PAHO), bureau américain de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a alerté sur l'augmentation importante des infections par le virus Oropouche, avec 8 078 cas confirmés entre janvier et juillet 2024, surtout au Brésil et en Bolivie, mais aussi en Colombie, à Cuba et au Pérou (1). Une épidémie est détectée à Cuba depuis mi-2024. Début 2025, environ 16 000 cas ont été confirmés en Amérique centrale et du Sud (3). Quelques dizaines de cas importés en Amérique du Nord et en Europe ont été enregistrés (4)

Écrire "burn-out" dans un arrêt de travail sans avoir contacté le médecin du travail n'est pas fautif

La prévalence de la souffrance psychique liée au travail est en augmentation en France. Elle a été multipliée par deux entre 2007 et 2019, passant d'environ 2,5 % à 6 % chez les femmes et de 1,4 % à 2,5 % chez les hommes (1). Les médecins qui font face à des demandes d'arrêt de travail dans ce contexte peuvent hésiter au moment de préciser les éléments d'ordre médical

Chirurgie bariatrique : un guide utile pour limiter certains risques évitables