Contention physique en psychiatrie : souvent excessive

En 2015, en France, 5,4 % des patients (âgés de plus de 16 ans) suivis au moins une fois dans l'année par un établissement psychiatrique relevaient du cadre des soins sans consentement (1,2). Les personnes hospitalisées sans consentement sont parfois placées en chambre d'isolement et soumises à une contention chimique et/ou mécanique au moyen de sangles ou de camisole, afin de prévenir ou de faire face à des conduites d'agitation (a)(3). En 2015, environ 34 000 séjours hospitaliers ont donné lieu à des mesures d'isolement (4). La proportion de personnes hospitalisées en psychiatrie soumises à une contention est variable selon les pays (5).

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