Pollution mercurielle : le risque demeure malgré la Convention de Minamata

Le mercure est un composant naturel de la croûte terrestre qui est libéré dans l'environnement par divers processus, dont l'érosion des roches qui en contiennent, l'activité géothermique et les éruptions volcaniques. À ces sources naturelles de mercure s'ajoutent celles résultant de l'activité humaine (1). Il y a environ 4 000 ans ont commencé l'extraction et l'utilisation des minerais (or, argent, cuivre, plomb, charbon, etc.) contenant du mercure sous forme d'impuretés. Puis, l'exploitation du mercure et son utilisation pour ses propriétés intrinsèques ont progressivement augmenté sa présence dans l'environnement, avec une forte accélération depuis l'ère industrielle (1). Au niveau mondial, la quantité cumulée de mercure libéré dans l'environnement jusqu'en 2010 par l'activité humaine (air, sols, eau) a été estimée à un million et demi de tonnes, dont environ les trois quarts après 1850 (1). Ces émissions continuent globalement d'augmenter (2).

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