Exposition des adultes aux hypocholestérolémiants en France en 2018Chaque année, en France, environ trois millions de personnes sont traitées par un médicament hypocholestérolémiant (1). Seules de rares substances ont une efficacité démontrée pour réduire les accidents cardiovasculaires et la mortalité totale, d'autres sont à écarter des soins afin d'éviter des risques disproportionnés par rapport au bénéfice escompté, et beaucoup ont une balance bénéfices-risques incertaine. En prévention cardiovasculaire dite secondaire, c'est-à-dire chez les patients ayant déjà eu un accident cardiovasculaire, la pravastatine et la simvastatine sont les médicaments hypocholestérolémiants de premier choix. La pravastatine expose à moins d'interactions médicamenteuses que la simvastatine. En prévention primaire, la balance bénéfices-risques des statines est incertaine. Chez les personnes âgées de 80 ans ou plus, l'efficacité d'un traitement par hypocholestérolémiant est mal évaluée (2à5).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous