Santé en prison : des initiatives locales, à défaut de changements institutionnels

Depuis la loi du 18 janvier 1994, la prise en charge sanitaire des personnes détenues en France ne relève plus de l'administration pénitentiaire, mais du Ministère de la santé. Ce transfert de responsabilité a permis une amélioration des soins médicaux destinés aux personnes en détention. Mais l'objectif de cette loi – qui est de garantir aux personnes détenues une qualité de soins équivalente à celle de la population générale – est mis en péril par des contraintes carcérales et sécuritaires, comme l'ont reconnu en 2019 les ministères de la justice et de la santé. Cette évolution est d'autant plus problématique que les personnes détenues, en raison de certains facteurs de risque sociaux et sanitaires, sont plus vulnérables que la population générale (1).

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