Souvenirs d'une gynécologue« La mifépristone a été une avancée incontestable. Au moment de la mise au point des premières expérimentations, il nous a semblé d'emblée – je parle au nom du Planning familial – que c'était important que les femmes aient un autre choix que la méthode par aspiration. Cela leur permettait de ne pas être hospitalisées, d'éviter d'avoir une journée d'absence à justifier vis-à-vis de leur entourage – même si on précisait bien que ce ne serait pas une journée "normale" en raison éventuellement de saignements ou de douleurs importants. De plus, certaines femmes ne supportaient pas l'idée qu'on soit intrusives dans leur corps, c'est-à-dire qu'on mette un spéculum ou une canule. Ceci dit, nous ne considérions pas que la mifépristone était mieux que l'avortement par aspiration. L'important, c'était que la femme puisse choisir.La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous