Hormonothérapie substitutive de la ménopause

L'essai dit WHI (de l'anglais women's health initiative), un vaste essai étatsunien, randomisé, en double aveugle a évalué l'effet d'un traitement hormonal substitutif de la ménopause sur le risque coronarien et le risque de cancer du sein invasif (1). Il comportait deux volets : dans le premier volet environ 16 500 femmes ménopausées non hystérectomisées ont reçu soit un traitement estroprogestatif soit un placebo. Ce volet a été arrêté prématurément, en 2002, après un suivi moyen de 5 ans environ, en raison d'un surcroît d'accidents cardiovasculaires et de cancers du sein invasifs sous estroprogestatif (1). La diminution de l'utilisation des estroprogestatifs chez les femmes ménopausées qui s'en est suivie, s'est accompagnée d'une diminution notable de l'incidence annuelle des cancers du sein en Amérique du Nord et en France notamment (2).

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