Infections à cytomégalovirus au cours de la grossesse

En France, environ 45 % des femmes ont déjà eu une infection par cytomégalovirus (CMV) (1). Ce virus, de la famille des Herpes virus, est transmis par la salive, les urines, les sécrétions génitales, le lait maternel, le sang et les tissus greffés (2,3). On estime que le CMV est présent dans la salive ou les urines d'environ 20 % des enfants âgés de moins de 3 ans (1). À la suite d'une première infection à CMV (alias primo-infection), le virus persiste sous forme inactive dans diverses cellules de l'organisme. Les infections à CMV dites secondaires sont causées soit par une réactivation du virus, soit par une nouvelle infection à CMV (alias réinfection) (2). En l'absence d'immunodépression, les infections par CMV sont souvent asymptomatiques (2). Elles provoquent parfois des manifestations peu spécifiques telles que fièvre, symptômes rhinopharyngés, douleurs musculaires et articulaires, céphalées, fatigue (2,4).

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