Upadacitinib (RINVOQ°) et rectocolite hémorragique

Chez les patients adultes atteints d'une rectocolite hémorragique, en cas d'effet insuffisant d'un corticoïde et d'un immunodépresseur dit conventionnel tel que l'azathioprine (Imurel° ou autre), un immunodépresseur anti-TNF alpha est une option. Quand ces médicaments ne sont pas suffisamment efficaces ou quand leurs effets indésirables sont mal supportés, la balance bénéfices-risques des immunodépresseurs inhibiteurs de Janus kinases tels que le tofacitinib (Xeljanz°) et le filgotinib (Jyseleca°) est de plus en plus incertaine, vu le surcroît de risques graves auxquels ce groupe d'immunodépresseurs expose dans les maladies inflammatoires chroniques par rapport aux anti-TNF alpha : infections graves, troubles cardiovasculaires et thromboemboliques, atteintes hépatiques, cancers et morts (1,2).

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