IPP au long cours : surcroît de cancers gastriques et de récidives

Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont largement utilisés dans les reflux gastro-œsophagiens et les ulcères gastroduodénaux. L'arrêt d'un traitement de plusieurs semaines par IPP expose à un rebond d'acidité. Ce rebond conduit souvent à reprendre le traitement, alors que la prise prolongée d'un IPP expose à des effets indésirables parfois graves : des infections digestives, dont des colites pseudomembraneuses, et peut-être d'autres infections telles que des pneumonies et des listérioses ; des fractures osseuses ; des malabsorptions de la vitamine B12 et des hyponatrémies. En 2017, le suivi d'une cohorte d'environ 350 000 patients pendant presque 6 ans a montré une mortalité toutes causes confondues plus grande sous IPP que sous antihistaminique H2, en lien avec la durée d'exposition (1à3).

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