prescrire.org > Tous les articles en Une > Les articles en Une depuis 2002 : 2024 > Nifédipine (Mapakna LP°) et menace d'accouchement prématuré

Article en Une : Archives

Chaque mois, la Rédaction publie des informations en accès libre.

2024 : 1 | 30 | 60 | 90

Nifédipine (Mapakna LP°) et menace d'accouchement prématuré

En cas de menace d'accouchement prématuré, la nifédipine administrée par voie orale est une option qui semble éviter un peu plus d'admissions de nouveau-nés en soins intensifs que l'atosiban administré par voie intraveineuse, mais qui expose peut-être la mère à plus d'effets indésirables.

En cas de menace d'accouchement prématuré, certains médicaments dit tocolytiques sont utilisés dans le but d'arrêter les contractions utérines. L'objectif est de prolonger de quelques jours la grossesse afin d'organiser au mieux la naissance et les soins postnataux d'un bébé prématuré, notamment par le transfert de la mère vers un centre spécialisé.

L'atosiban (Tractocile° ou autre, un antagoniste de l'ocytocine) par voie intraveineuse est une option sur une courte durée. En France, jusqu'en 2023, la nifédipine (Nifédipine Viatris LP° ou autre, un inhibiteur calcique) était utilisée hors autorisation de mise sur le marché (AMM) dans la menace d'accouchement prématuré. Dans cette situation, elle est devenue autorisée sous forme de comprimés oraux, avec le nom commercial Mapakna LP°.

En cas de menace d'accouchement prématuré, la nifédipine administrée par voie orale est une option qui semble éviter un peu plus d'admissions de nouveau-nés en soins intensifs que l'atosiban administré par voie intraveineuse, mais qui expose peut-être à plus d'effets indésirables maternels, notamment cardiovasculaires.

La mise à disposition pour ces patientes d'une spécialité avec autorisation de mise sur le marché est bienvenue. Et la voie orale est plus pratique que la voie intraveineuse dans certaines situations.

Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er juillet 2024

• Texte complet : 

"Nifédipine (Mapakna LP°) et menace d'accouchement prématuré" Rev Prescrire 2024 ; 44 (489) : 500-501. Réservé aux abonnés.

Je m'abonne à Prescrire
Partager
Partager sur Facebook Partager sur Twitter


À découvrir :

Tous les Articles en Une
depuis 2002
Accès libre >