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Sutures des petites plaies : pas plus d'infections locales avec des gants non stériles

Selon une méta-analyse de quatre essais randomisés chez environ 3 000 patients adultes au total, utiliser des gants stériles ou non stériles pour la suture de plaies d'origine traumatique ou pour des exérèses cutanées mineures ne semble pas modifier la fréquence des infections du site chirurgical.

Le port de gants stériles pour des actes invasifs lors desquels les mains ou les instruments manipulés pénètrent dans une cavité corporelle ou un tissu stérile, vise avant tout à protéger le patient d'une contamination via les mains de l'opérateur.

Une synthèse méthodique avec méta-analyse a recensé les essais randomisés qui ont comparé la fréquence des infections du site chirurgical après une procédure chirurgicale mineure (réalisée hors d'un bloc opératoire) avec port de gants non stériles versus port de gants stériles. Les zones concernées ont été le plus souvent la tête, le cou, les membres, et plus rarement le tronc et les fesses. Trois de ces essais ont été menés dans des pays considérés comme riches.

Selon la méta-analyse de ces quatre essais, il y a eu environ 6 % d'infections du site chirurgical dans chaque groupe, sans différence statistiquement significative.

Mi-2024, en France et dans des pays avec des contextes de soins similaires, c'est une option raisonnable, qui semble avoir l'avantage d'être moins coûteuse d'un point de vue financier et environnemental.

Élaboré par la Rédaction
©Prescrire 1er août 2024

• Texte complet : 

"Sutures des petites plaies" Rev Prescrire 2024 ; 44 (490) : 614. Réservé aux abonnés.

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