Travail de nuit : de plus en plus de femmes concernées

En 2019, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence spécialisée de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), a confirmé le classement du travail de nuit (effectué entre minuit et cinq heures du matin) comme cancérogène probable, en raison d'un lien avec divers cancers : du sein, de la prostate, du côlon et du rectum. Le travail de nuit a d'autres effets délétères sur la santé, avérés ou probables, dont des troubles du sommeil, une baisse des performances cognitives, et il expose à un risque accru d'obésité et de maladies coronariennes (1). Pour la première fois en France, en janvier 2023, une ancienne infirmière a obtenu que son cancer du sein soit reconnu comme maladie professionnelle, en lien avec un travail de nuit sur une durée de 28 ans (2).

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