Ou pourquoi les femmes imputant des troubles de santé aux implants tubaires Essure° ont peiné à être entenduesEt si c'était l'implant ? L'interrogation sur un lien entre divers troubles, pelviens mais aussi généraux, et les implants tubaires Essure°, a émergé dans les années 2010 chez des patientes de divers pays. Ces implants tubaires avaient été proposés à de nombreuses femmes dans le cadre d'une contraception permanente et irréversible. Or, certaines femmes racontent avoir éprouvé un « déclic », en découvrant le témoignage de patientes dans les médias ou sur les réseaux sociaux. D'autres ont réagi après la publication des "implant files" en 2018 : cette enquête journalistique a mis en lumière le manque de contrôle des dispositifs médicaux, de leur mise sur le marché jusqu'à leur suivi dans le cadre de la matériovigilance (1à3). Selon l'une de ces femmes, « il y a trop de symptômes similaires, et pas qu'en France, pour se contenter de dire que ce sont des coïncidences » (4)
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