Cancer bronchique avec mutation del19 de l'EGFR 

Certains patients atteints d'un cancer bronchique non à petites cellules, métastasé ou inopérable ont une tumeur qui porte une mutation dite activatrice du gène de l'EGFR (récepteur du facteur de croissance épidermique). Dans cette situation, un inhibiteur de tyrosine kinases liées à l'EGFR, tel que le géfitinib ou l'erlotinib, est une alternative à une chimiothérapie à base d'un sel de platine : il n'allonge pas la durée de vie mais son profil d'effets indésirables est différent. Quand la mutation du gène de l'EGFR est une délétion de l'exon 19 (mutation dite del19), l'afatinib, un autre inhibiteur de tyrosine kinases liées à l'EGFR, semble être une meilleure option, du fait d'un allongement de la durée médiane de survie d'environ 1 an par rapport à une chimiothérapie à base d'un sel de platine, selon l'analyse en sous-groupes des données de deux essais (1à4).

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