Tirzépatide et obésité : mi-2024, pas de progrès démontré par rapport au sémaglutideChez les personnes obèses ou en surpoids, la réduction du poids et son maintien dans le temps reposent avant tout sur une prise en charge globale, comportant notamment des mesures diététiques équilibrées, une augmentation de l'activité physique et un soutien personnalisé. Le liraglutide et le sémaglutide, des agonistes du GLP-1, font souvent perdre du poids, qui est en partie repris à l'arrêt du traitement. Dans un essai, une perte de poids d'au moins 5 % a été rapportée chez 87 % des patients du groupe sémaglutide versus 58 % dans le groupe liraglutide versus 29 % dans les groupes placebo. Dans un autre essai versus placebo chez environ 17 600 adultes atteints d'une maladie cardiovasculaire et en situation de surpoids ou d'obésité, le sémaglutide a diminué la fréquence des accidents cardiovasculaires (de 1,5 %), sans baisse démontrée de la mortalité. Ses effets indésirables ont été fréquents, notamment digestifs, et souvent gênants au point de motiver un arrêt du traitement ou d'utiliser une dose plus faible (1à3).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous
Stratégies de soinsSémaglutide et prévention cardiovasculaire dite secondaire en cas de surpoids ou d'obésité