Pomalidomide (IMNOVID°) et myélome multiple, après échec du lénalidomide

Chez les patients atteints d'un myélome multiple, quand une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques n'est pas possible, l'association lénalidomidedexaméthasone semble allonger la durée de vie de quelques mois par rapport à l'association thalidomidemelphalanprednisone (l'association qui a longtemps été la référence). Mais le lénalidomide associé avec la dexaméthasone expose à plus d'effets indésirables graves (1). Après une première ligne de traitement, les rechutes sont fréquentes. Divers antitumoraux sont alors proposés, notamment le bortézomib (un inhibiteur du protéasome 26S) associé avec la dexaméthasone (2).

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