L'information pléthorique sur l'actualité de la pandémie de covid-19 ne doit pas faire oublier aux soignants la formation de fond. Ce type de formation demande du temps et de la concentration, un temps précieux, qui peut manquer au quotidien, mais un temps rentabilisé par des progrès dans ses choix pratiques.
Dans son numéro de mai, Prescrire fournit aux soignants abonnés une synthèse approfondie permettant d'assimiler des éléments de méthodes pour mieux comparer les capacités qu'ont des examens diagnostiques à distinguer les patients qui ont l'affection recherchée de ceux qui en sont indemnes. Comme pour beaucoup de textes expliquant des concepts et des méthodes, sa lecture demande de la concentration et de la réflexion. Et donc un temps long. Du temps pour (re)découvrir le concept, l'intégrer mentalement et au bout du compte se l'approprier, pour aiguiser sa pensée critique et surtout dessiner les contours et les limites de l'intérêt de ce concept pour sa pratique.
Les patients ont besoin de soignants qui prennent le temps de se former aussi aux méthodes scientifiques.
©Prescrire 1er mai 2021
• Textes complets :
"Question de temps" Rev Prescrire 2021 ; 41 (451) : 321. Accès libre.
"Diagnostic odds ratio. Un repère "chiffré" pour comparer les capacités discriminantes d'examens diagnostiques" Rev Prescrire 2021 ; 41 (451) : 379-384. Réservé aux abonnés.
