Les finances de l'Association Mieux Prescrire : bilan de l'exercice 2015-2016

Une difficulté persistante à recruter de nouveaux abonnés

Fin août 2016, le nombre d'abonnés à Prescrire (version française) était de 28 533, versus 30 361 à la fin août 2015. La part des abonnés à l'Intégrale Prescrire (abonnement numérique en plus du papier) est restée stable, à environ 18 %. Le nombre total d'abonnés est désormais au même niveau qu'avant la révélation du désastre du Mediator° à l'automne 2010 (voir graphique ci-dessous).

Les abonnements à Prescrire (papier et numérique) sont le socle de la santé économique de Prescrire puisqu'ils constituent 86 % du chiffre d'affaires.

La baisse du nombre d'abonnés n'est pas due à une diminution de la fidélité, qui est toujours aussi élevée : environ 86 %. Cette baisse est la conséquence d'une difficulté persistante à recruter de nouveaux abonnés pour venir compenser les arrêts d'abonnement inévitables du fait notamment des départs à la retraite. Les raisons de la difficulté de recrutement sont nombreuses : modifications profondes de l'accès et des usages de l'information liées aux évolutions numériques ; évolution du système de santé et de l'organisation de la formation continue des soignants en France qui n'incite pas les professionnels de santé à se former à partir de sources indépendantes ; etc.

Formations Prescrire : un peu moins de participants

En 2015-2016, le nombre de participants au Test de Lecture mensuel Prescrire a encore augmenté : 4 730 versus 4 699 lors de l'exercice précédent (a). Les quatre autres programmes de formation proposés par Prescrire ont attiré moins de participants : 3 629 versus 3 899 pour les Thématiques ; 327 versus 432 pour Question de Pratiques, 398 versus 400 pour Médicaments en Questions ; 531 versus 682 pour Formation Prescrire Infirmière.

Les Thématiques ont évolué, et été dotés d'un espace en ligne, apprécié par un grand nombre de participants.

Les deux programmes d'amélioration des pratiques professionnelles, Question de Pratiques et Médicaments en Questions apportent toujours autant de satisfaction à leurs participants, comme le montrent les enquêtes réalisées à la fin de chaque session. Des extraits des échanges entre participants sont publiés dans la rubrique "Échos" de la revue (lire aussi "Pas à pas").

Un développement qui se poursuit

Au cours de l'exercice 2015-2016, Prescrire a continué à évoluer pour mieux répondre aux besoins de ses abonnés. La maquette a ainsi été profondément modifiée pour faciliter la lecture, y compris sur les supports numériques, à partir de septembre 2016 (n° 395). C'est aussi au cours de l'exercice 2015-2016 qu'a eu lieu l'essentiel du développement de l'Application Prescrire, plus performante que l'ancienne Bibliothèque électronique (lire la Lettre aux abonnés et la IV^e de couverture de ce numéro 401 ). C'est enfin en 2015-2016 qu'a été amorcé un nouveau projet de Périodique Infirmier, prévu pour 2018.

Des comptes à l'équilibre

Comme le montrent les graphiques ci-contre, les comptes de l'AMP ont été équilibrés lors de l'exercice 2015-2016. Ce résultat a notamment été possible grâce à la réactivité et la mobilisation de l'ensemble de l'équipe Prescrire pour faire face à la diminution du chiffre d'affaires. À remarquer que ce résultat a été réalisé sans baisser les charges de "recherche et développement", qui ont même été revues légèrement à la hausse.

De nombreux projets toujours en cours et à venir

Pour continuer à « œuvrer, en toute indépendance, pour des soins de qualité, dans l'intérêt premier des patients », Prescrire reste à l'écoute des soignants et investit pour s'adapter aux exigences d'aujourd'hui et de demain (b). La gestion rigoureuse des charges lors de l'exercice 2015-2016 n'a pas freiné les nombreux projets en cours.

C'est une bonne nouvelle pour les soignants et les patients !

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