Fluoropyrimidine et dépistage d'un déficit en DPD : risque de surestimation du déficit en cas d'insuffisance rénale

Les fluoropyrimidines sont des cytotoxiques utilisés dans divers cancers. Il s'agit notamment du fluorouracil (Fluorouracile Teva° ou autre) et de la capécitabine (Xeloda° ou autre), un précurseur du fluorouracil. Les fluoropyrimidines exposent à des effets indésirables graves voire mortels, notamment hématologiques et digestifs (1). Ces effets indésirables sont plus fréquents chez les patients ayant un déficit partiel ou total en dihydropyrimidine déshydrogénase (DPD), une enzyme impliquée dans le catabolisme du fluorouracil. Ce déficit est dépisté en dosant la concentration sanguine de l'uracile (alias uracilémie). L'uracile est naturellement présent dans l'organisme. Il est aussi dégradé par la DPD (1).

La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Faites le choix de l'indépendance

et accédez à tous nos contenus

à partir de 19€ par mois

Abonnez-vous