Acides gras oméga-3 polyinsaturés : risque dose-dépendant de fibrillation auriculaire minimisé dans les RCPLes acides gras oméga-3 polyinsaturés (dont l'acide eicosapentaénoïque et l'acide docosahexaénoïque) sont présents dans l'alimentation, notamment dans des poissons gras (saumon, thon, etc.) (1). En France, au 29 février 2024, des capsules molles contenant 1 g d'acides gras oméga-3 polyinsaturés sont commercialisées avec le statut de médicament sous les noms Omacor° et Esters éthyliques d'acides oméga 3 EG Labo Conseil°. Ces spécialités sont autorisées à la posologie journalière de 2 à 4 capsules molles (soit 2 à 4 g) dans certaines hypertriglycéridémies, quand une alimentation adaptée ne suffit pas à contrôler les taux sanguins de triglycérides. Dans l'Union européenne, ces spécialités ne sont plus autorisées depuis 2019 en prévention cardiovasculaire chez les patients ayant eu un infarctus du myocarde, en raison d'une efficacité non démontrée dans cette situation. Des produits contenant des acides gras oméga-3 poly–insaturés sont aussi vendus avec le statut de complément alimentaire (1à3).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous
DiversAcides gras oméga-3 après un infarctus du myocarde : retrait des autorisations dans l'Union européenne