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Abaloparatide (ELADYNOS°) et ostéoporose postménopausique

Chez les femmes ménopausées, la prévention des fractures liées à une fragilité osseuse repose principalement sur la prévention des chutes et la pratique régulière d'exercices physiques (1). Quand une prévention médicamenteuse est choisie, notamment pour prévenir une nouvelle fracture chez les femmes qui ont déjà eu une fracture consécutive à un traumatisme de faible intensité, un diphosphonate tel que l'acide alendronique est le premier choix à condition que les apports en calcium et vitamine D soient suffisants. Il évite environ 3 fractures symptomatiques vertébrales et 1 fracture du col du fémur pour 100 patientes traitées pendant 3 ans (2). Par voie orale, un diphosphonate expose notamment à des : dysphagies, brûlures rétrosternales, douleurs à la déglutition, œsophagites ; ainsi qu'à des hypocalcémies, douleurs ostéomusculaires, ostéonécroses de la mâchoire (3)

Codéine, dihydrocodéine, nalbuphine, poudre d'opium et tramadol : un entretien pharmaceutique pour avertir du risque de dépendance

En France, le nombre d'hospitalisations et de morts liées à l'usage d'antalgiques opioïdes a nettement augmenté depuis les années 2000. Une enquête française menée en 2021 a montré, avec le tramadol et la codéine, des usages prolongés fréquents, des utilisations souvent injustifiées, des difficultés à arrêter ou diminuer les doses, et, globalement, une méconnaissance des risques de ces opioïdes (1). Une autre enquête menée en 2021-2022 a pointé les difficultés de médecins généralistes exerçant dans diverses structures à envisager ou déceler une dépendance chez leurs patients, la dépendance étant souvent signalée par un autre médecin, un infirmier ou un pharmacien (2)

Doses élevées et prises prolongées d'opioïdes : effets neuropsychiques à long terme chez les enfants exposés in utero

Pendant la grossesse, quand les mesures autres que médicamenteuses ne suffisent pas à soulager des douleurs légères à modérées, le traitement médicamenteux de premier choix est le paracétamol, en prise ponctuelle, en prenant soin d'éviter les surdoses, comme en dehors de la grossesse. Dans cette situation, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à écarter, quelle que soit la période de la grossesse, vu les risques qu'ils font courir à la grossesse elle-même, puis à l'enfant à venir. En cas de douleurs intenses d'emblée ou malgré le paracétamol, la morphine à la dose minimale efficace est une option (1à3). Les opioïdes dits faibles tels que la codéine et le tramadol ont une efficacité antalgique incertaine, car elle dépend de leur transformation en métabolites actifs et donc de l'équipement enzymatique de chaque personne (la codéine étant métabolisée en grande partie en morphine) (1)

Antitumoral + IPP : survie plus courte

Début 2019, une analyse rétrospective européenne a été effectuée sur les données de deux essais cliniques du pazopanib, un cytotoxique inhibiteur de multiples tyrosine kinases, chez des patients atteints d'un sarcome des tissus mous. Il est apparu une survie plus courte quand le pazopanib était associé avec un inhibiteur de la pompe à protons (IPP) ou un antihistaminique H2 (1)

Les Palmarès Prescrire 2024

Chaque année, l’équipe Prescrire publie les Palmarès Prescrire des médicaments, du conditionnement et de l’information. Ceux-ci sont élaborés en toute indépendance des firmes pharmaceutiques, des institutions et des pouvoirs publics.

Pour mieux soigner, des médicaments à écarter : bilan 2025
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