Doses élevées et prises prolongées d'opioïdes : effets neuropsychiques à long terme chez les enfants exposés in uteroPendant la grossesse, quand les mesures autres que médicamenteuses ne suffisent pas à soulager des douleurs légères à modérées, le traitement médicamenteux de premier choix est le paracétamol, en prise ponctuelle, en prenant soin d'éviter les surdoses, comme en dehors de la grossesse. Dans cette situation, les anti-inflammatoires non stéroïdiens sont à écarter, quelle que soit la période de la grossesse, vu les risques qu'ils font courir à la grossesse elle-même, puis à l'enfant à venir. En cas de douleurs intenses d'emblée ou malgré le paracétamol, la morphine à la dose minimale efficace est une option (1à3). Les opioïdes dits faibles tels que la codéine et le tramadol ont une efficacité antalgique incertaine, car elle dépend de leur transformation en métabolites actifs et donc de l'équipement enzymatique de chaque personne (la codéine étant métabolisée en grande partie en morphine) (1).La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecterFaites le choix de l'indépendanceet accédez à tous nos contenusà partir de 19€ par mois Abonnez-vous
Femmes enceintes et médicamentsTraitement de substitution aux opioïdes pendant la grossesse : la buprénorphine paraît moins dangereuse que la méthadone pour l'enfant à naître