Les médicaments de la maladie d’Alzheimer autorisés fin 2024 ont une efficacité minime et transitoire. Ils exposent à des effets indésirables graves, parfois mortels et à de nombreuses interactions. Aucun de ces médicaments n’a d’efficacité démontrée pour ralentir l’évolution vers la dépendance. Or ils sont utilisés en traitement prolongé et impliqués dans des interactions dangereuses. L'important est de se concentrer sur l'aide à l'organisation du quotidien, le maintien d'activité, l'accompagnement et l'aide de l'entourage. En France, chez les patients qui étaient exposés couramment à au moins un de ces médicaments, il n'y a pas eu plus d'actes de soins, ni plus de patients exposés à un psychotrope après l'arrêt de leur remboursement par la Sécurité sociale. Le donépézil (Aricept° ou autre), la galantamine (Reminyl° ou autre), la rivastigmine (Exelon° ou autre), des anticholinestérasiques, exposent à : des troubles digestifs dont des vomissements parfois graves ; des troubles neuropsychiques (dont dépressions et insomnies) ; des anoréxies ; des troubles cardiaques, dont des troubles du rythme et de la conduction, des bradycardies, des malaises et des syncopes. Le donépézil expose aussi à des troubles sexuels compulsifs.
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