La praticité d'un nouveau médicament est parfois une source de progrès pour les patients : nouvelle forme pharmaceutique ou nouveau dispositif doseur facilitant l'administration, nouveau dosage permettant de diminuer les prises, etc.
Pour le traitement de certains patients atteints de polyarthrite rhumatoïde,le méthotrexate injectable a longtemps été disponible uniquement en flacons multidoses. Puis des seringues préremplies ont été mises sur le marché.Ces seringues, prêtes à l'emploi, permettent des auto-injections, ce qui a été bienvenu pour augmenter l'autonomie des patients.
Elles ont été suivies par des stylos préremplis, déclinés en plusieurs dosages. Par rapport aux seringues ou aux stylos d'autres gammes, les stylos de la gamme Nordimet°, qui compte 8 dosages, se révèlent plus simples à manipuler.En particulier, il n'est pas nécessaire d'appuyer sur un piston ou un bouton pour déclencher l'injection (lire aussi "méthotrexate hebdomadaire en stylos préremplis (Metoject°, Nordimet°)"), un avantage chez les patients gênés par l'atteinte articulaire des mains.
Analyse opposée concernant les nouveaux stylos de certolizumab pégol injectable (Cimzia°, lire aussi "certolizumab pégol (Cimzia°) et polyarthrite rhumatoïde en première ligne"), un anti-TNF alpha autorisé aussi dans la polyarthrite rhumatoïde. Certes, là-aussi, il n'y a pas besoin d'appuyer sur un bouton pour déclencher l'injection. Mais ces stylos ne sont disponibles qu'en un seul dosage à 200 mg alors qu'une dose de 400 mg est parfois préconisée, ce qui impose alors de réaliser deux injections à la suite.
Deux exemples de stylos préremplis bienvenus. Mais une amélioration du quotidien des patients nettement plus consistante dans un cas que dans l'autre.
