Cancer de la prostate non métastasé résistant à la castration

Chez des patients atteints d'un cancer de la prostate non métastasé, une dépression androgénique est parfois proposée soit par ablation des testicules (alias castration chirurgicale), soit par un agoniste de la gonadoréline (alias castration médicamenteuse). Chez certains patients, la concentration sanguine d'antigène prostatique spécifique (PSA) continue d'augmenter malgré une testostéronémie faible : le cancer est alors dit résistant à la castration. Quand la concentration sanguine de PSA double sur une période inférieure ou égale à 10 mois, le risque de métastases est considéré comme élevé. Dans cette situation, l'ajout à la castration d'apalutamide ou d'enzalutamide (des antiandrogènes non stéroïdiens) a retardé l'apparition de métastases, chacun dans un essai randomisé en double aveugle versus placebo (1,2).

La suite est réservée à nos abonnés. Déjà abonné ? Se connecter

Faites le choix de l'indépendance

et accédez à tous nos contenus

à partir de 19€ par mois

Abonnez-vous