Corticothérapie orale prolongée

Des corticoïdes oraux tels que la prednisone et la prednisolone sont utilisés de façon prolongée dans diverses situations cliniques (a). Ils exposent alors à divers troubles, notamment : osseux (fractures ostéoporotiques, ostéonécroses, etc.) ; métaboliques (pertes musculaires, prises de poids, hyperglycémies, hypokaliémies, etc.) ; cardiovasculaires (hypertensions artérielles et insuffisances cardiaques par rétention hydrosodée, etc.) ; oculaires (glaucomes chroniques à angle ouvert, cataractes, etc.) ; psychiques (excitations, confusions, dépressions, etc.) ; et à des infections, provoquées ou aggravées par l'immunodépression causée par le traitement (1à3). En outre, dès qu'ils sont pris pendant 3 semaines, ils exposent à des insuffisances surrénaliennes aiguës, parfois mortelles : cet effet indésirable grave survient surtout lors de la décroissance ou d'un arrêt brusque de la corticothérapie (1,3,4).

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