Au terme du procès pénal en première instance relatif au désastre du Mediator° (benfluorex), la firme Servier et son ancien directeur général, Jean-Philippe Seta, avaient été condamnés en mars 2021 pour « tromperie aggravée », « homicides et blessures involontaires ». Mais pas pour « escroquerie » des assurances maladie obligatoire et complémentaires (qui ont remboursé les prescriptions de Mediator°), ni pour « obtention indue d'autorisation de mise sur le marché », et aucune peine de prison ferme n'avait été prononcée (1,2). Ces insuffisances ont motivé un procès en appel dont l'arrêt a été rendu le 20 décembre 2023 (2à4).